Le Québec meurt d’envie d’avoir de vrais débats sociaux. Et voilà qu’on se questionne sur le renouveau du politique, encore secoué par des scandales financiers peu surprenants.
La nature humaine a peu de chance de changer, mais l’orientation globale de notre gouvernance est une responsabilité collective. En clair: des tricheurs, des menteurs et des hypocrites tenteront toujours de s’approprier le pouvoir à des fins personnelles, ou pire encore, à des fins idéologiques malsaines pour le peuple. Mais avons-nous droit à un espoir?
Samedi soir, soirée en présence des conteurs du Festival bouche à oreille j’ai reçu une superbe leçon humaine et une dose raisonnable d’espoir.
Quelle collectivité! En présence des conteurs vous sentez énergie, franchise, générosité et simplicité. Ils sont résoluement ancrés dans l’action, l’envie de faire bouger les choses. Ils touchent la vie, la font rire, pleurer et réfléchir.
Lors des discussions qui suivirent cette magnifique soirée une question fit surface: est-ce que le politique va mourir pour être remplacé par un vaste mouvement social?