Comme quoi c’est bon de traverser les bouts plus difficile dans la vie avec courage et acharnement, parce qu’après le bonheur a un goût d’éternité. Du divin sur terre. Ça ponce les angoisses. Ça fait fondre les épreuves. Je vous le souhaite, autant que vous êtes.
Archives quotidiennes :
morceau coupé
Devant la panique qui devrait s’emparer de nous
devant le boulot incomensurable à faire pour renverser la vapeur
de notre train capitaliste qui tire la planète à sa perte
Poème sur la joie: Silence
Ce texte a quelquechose de sombre, je vais le transformer pour qu’il soit plus joyeux pour mon show de mercredi prochain. Mais je voulais vous le livrer tel quel avant de le « dé-darkiser » (il existe déjà sur le blogue, mais je l’ai transformé).
***
Il y a tant de bruit que je reste en silence
et pourtant
les mots sont un baume à tout ce cirque
La ville m’avale en vrac
et pourtant
Je résiste à me taire
à taire la beauté entre les poussières et les rayons
Je cherche toujours la lueur
même si des regards sombres
des voix violentes
des paroles vaines
des coups portés en plein coeur
tentent de faire taire la beauté
Elle se débat ferme
elle n’abdique pas
elle existe par-delà tout
et malgrés les vagues viles de haine vissée au ventre
Elle émerge
et me donne un souffle vif
fort
qui balaie les doutes
les larmes
les chuchotements las
les soupirs de solitude mal placée
La nuit dans son reflet de neige
Le matin dans son nouveau jour
Tissée de moments figés
les vies s’apostrophent entre elles
suspendues
La joie est
la seule défense
le seul encrage de force à toutes les faiblesses
ce n’est pas une bouée
c’est une île
un repos
un phare
dans la mer de tristesse des surenchères splendides que s’offre la ville vendue à rabais
je retiens mon souffle
j’arpente les mémoires fragiles
l’éteincelle dans l’oeil
je questionne les gens à outrance
Car c’est indiscret que de confronter la vie
les peurs
les contradictions effarantes
La joie est un phare
dans cette mer inconvenante de trop plein
trop d’inconscience à tout prix
je souffle encore quelques réponses
je soupire
mon souffle retenu
la vie passe par là
et elle s’arrête parfois
pourquoi noyer les éteincelles de bonheur
dans des marées de doutes
à trop tant vouloir on retire toute substance
laisser être
jouer sa vie
comme un grand concerto
Tout ce cirque m’étourdit
Retourner à l’essence me repose
L’essence des rires francs et des jeux au jardin
Quand l’eau, les feuilles, la neige volent
par pur plaisir
Mon coeur une onde de choc soudée de bonheur
un besoin criand de musique et de rythme